Qu'est-ce que les frontières de la mort nous enseignent sur le sens de la vie ?
"J'ai adoré. Simple, claire, humble, comme la vie."
"Merci beaucoup à tous les deux pour ce partage très clair et inspirant."
"Orateur et sujet passionnants avec des questions qui mènent à la réflexion et donc évolution !"
"Très touchée par l'authenticité de Christophe Fauré. Très intense , je souhaite réécouter."
"Christophe Fauré est passionnant, cela donne envie d'aller plus loin dans la connaissance du sujet."
Les nombreux messages reçus après cette heure de direct, dont ceux ci-dessus, semble indiquer qu'il s'est passé quelque chose de fort lors de cette rencontre avec mon ami Christophe Fauré, psychiatre, spécialisé dans l'accompagnement des personnes en fin de vie et de leurs familles.
Qu'est-ce que la conscience et que n'est-elle pas ? Comment en fait-on l'expérience ? Où cela se passe-t-il ? Y a-t-il une conscience au-delà du corps, au-delà de la vie ?
Ces questions secouent les philosophes, les maîtres spirituels, les médecins et chercheurs en psychologie, en neurosciences... et chacun·e de nous.
Expériences de mort imminente (EMI), expériences de mort partagée, VSCD (Vécu subjectif de contact avec un défunt), états de conscience accrue au seuil de la mort… certains phénomènes humains semblent contredire l’idée que la conscience ne serait qu’une simple production de notre cerveau. Dans la communauté scientifique-même, des voix remettent en question ce postulat.
Nourris de récits issus de recherches scientifiques ou de sa propre expérience, Christophe et moi abordons notamment l’hypothèse de la continuité de la conscience après la mort, sujet de son dernier livre "Cette vie et au-delà", indiscutablement troublant. Nul doute en tout cas qu’il peut apporter du réconfort non seulement à ceux qui accompagnent un proche en fin de vie et aux endeuillés, mais aussi à nous tous tant cette interrogation est universelle et éclairante sur la mort, mais aussi sur la vie.
Parmi les sujets explorés :
Quelles expériences personnelles ont aiguisé la curiosité de Christophe pour ce qui se passe en fin de vie et au-delà ?
Qu'est-ce que la conscience ?
Que n'est-elle pas ?
Comment en fait-on l'expérience ?
Et aux abords de la mort, que se passe-t-il ?
Y a-t-il une conscience au-delà du corps, au-delà de la vie ?
Quels champs d'études scientifiques nous aident à y voir plus clair ?
Que nous apprennent-ils ?
Qu'est-ce que cela nous enseigne à propos de la conscience, de la mort et de la vie ?
Et maintenant, qu'est-ce que je fais de tout cela ?
Psychiatre et psychothérapeute depuis plus de 25 ans (Université René Descartes – Paris), Christophe Fauré a eu, de 1989 à 2010, un parcours en Soins Palliatifs (Accompagnement des personnes en fin de vie – Accompagnement du deuil) dans l’Unité de Soins Palliatifs de l’Hôpital Paul Brousse à Villejuif et à la Maison Médicale Jeanne Garnier de Paris et conjointement, de 1990 à 1996, dans le service de maladies infectieuses (Sida) du Professeur Gentilini à la Salpétrière.
Il est reconnu, en France, comme une référence sur l’accompagnement du deuil et des ruptures de vie.
En complément de son parcours académique et de praticien, Christophe a effectué une retraite spirituelle de 2 ans dans le monastère bouddhiste tibétain, Dhagpo Kagyu Ling, près de Périgueux, dans le Sud-Ouest de la France, couplée à une intense pratique méditative.
Pourquoi est-ce important pour vous aussi ? Pensez-y : souvent, on dit que "ça va", même quand, dans le fond, on sait bien que ça ne va pas si bien que ça.
Qu'est-ce qui entrave notre chemin ? Qu'est-ce qui nous empêche d'avancer de faire ce que nous avons envie de faire ? Qu'est-ce qui fait que nous nous traitons mal ? Qu'est-ce qui crée nos difficultés relationnelles, surtout avec les personnes très proches de nous ? Pourquoi cette si faible estime de soi, ce manque d'assurance, d'audace ? Pourquoi on se sabote comme ça : actes manqués, procrastination, compulsions de boulimie, d'anorexie, consommations néfastes, abandon de certains rêves... ?
Parmi les sujets explorés :
Pourquoi s'intéresser aux traumas même quand on pense ne pas en souffrir ?
Quel parcours a permis à François d'identifier les pièces manquantes lui permettant de créer ce modèle thérapeutique innovant ?
Qu'est-ce qu'on appelle le Self et "le monde des parties" ?
En quoi le modèle IFS constituait-il déjà une rupture importante par rapport aux champs habituels de la thérapie ?
Aussi compétent que profondément humain et pédagogue, François nous offre généreusement son temps et son expérience, lors de cette rencontre très instructive.
La rencontre que voici s'est tenue dans le cadre de l'université d'été pour dirigeants que je coorganise avec quelques amis au sein de l'association Trans-mutation.
J'ai eu le plaisir d'interviewer Flore Vasseur, journaliste, autrice et réalisatrice de documentaires. Nous parlons beaucoup des jeunes héros anonymes dont elle raconte l'histoire dans le formidable film Bigger than us.
Qui est Flore Vasseur
Si vous ne connaissez pas encore Flore, elle est née à Annecy et a coutume de dire que sa jeunesse a été celle d’une « bonne petite », qui se partage avec adresse entre snowboard et études. S'en suit un cursus parfait à l'institut d'études politiques de Grenoble, puis HEC Paris. Recrutement par un groupe de l'industrie du luxe. Départ pour New York en 1999 et création d’une start-up. Tout roule sur du velours ou même de la soie, jusqu’au printemps 2000, quand l'explosion de la bulle internet commence à ébranler son système de vie.
Un an plus tard, le 11 septembre, depuis le toit de son bureau de Manhattan, au 26e étage, Flore est percutée par l’impensable. Toutes ses croyances sont chamboulées. Son esprit s’emplit de questions jamais posées : qui ? pourquoi ? pour quoi ? à cause de quoi ? qui est au commande ?
Un bouleversement
Après une année à Kaboul, elle se lance dans l'écriture, le journalisme, la réalisation. La suite, ce seront des romans, des chroniques, des articles, des reportages dans des médias comme Libé, France Culture, Le Monde, Le Figaro Littéraire. Canal+, Arte. Son travail se concentre sur l'évolution de la démocratie, les combats de Lawrence Lessig grand avocat constitutionnaliste co-inventeur des creative commons, d'Edward Snowden que Flore interviewe à Moscou et d’Aaron Swartz, grand défenseur de l’internet libre persécuté par le système judiciaire américain, auquel elle dédie son dernier livre. Point commun : ils refusent de céder à la peur, à la pression sociale ou même à la loi. Ils se dressent avec courage pour protéger la vie dans ce qu’elle a de plus précieux, pour privilégier la vie avec un V au détriment de leur vie, leur confort, leur sécurité, leur liberté.
Ensuite, il y a toutes les rencontres qui donneront naissance à Bigger than us : d’autres héroïnes et héros de l’ordinaire, qui se battent souvent incognito. C’est un succès : plus de170.000 entrées, plus de120.000 élèves au cinéma, 3800 projections citoyennes, un kit pédagogique téléchargé 4000 fois, 35 projections dans des universités et grandes écoles, dont certaines intègrent le film dans leur parcours, comme EMLyon et Sciences Po. Diffusion dans plus de 50 pays. Et bien sûr des nominations dans de grands festivals comme Cannes et de multiples récompenses…
Allez voir Bigger than us...
J'espère que cette rencontre vous inspirera et vous donnera envie de voir le film Bigger than us, diffusé sur de nombreuses plateformes de VOD dont YouTube.
Voici une rencontre un peu différente de celles que j'organise habituellement. Elle a été enregistrée pour l'association Trans-mutation aux projets de laquelle je collabore depuis de longues années. Il s'agit d'une université d'été pour dirigeants.
J'ai eu le plaisir d'interviewer le professeur Daniel Favre pour une journée de réflexion sur l'avenir de l'enseignement supérieur "Enseigner l’inconnu". Pour se faire, il importait de commencer par laisser nos certitudes au vestiaire. C’est l’invitation que nous avons faite aux participants, lors de cet échange avec Daniel Favre.
J’ai découvert cet homme instruit et passionnant, à travers son livre que m’avait conseillé notre éditeur commun, Yves Michel. Tout de suite, le titre m’avait interpelé, car l’addiction aux certitudes est l’une des principales entraves à plusieurs démarches qui me passionnent depuis longtemps :
le pilotage de notre propre vie (et le coaching Ikigai)
la créativité et l’innovation,
l’ouverture à l’autre et à l’inconnu, et
l’intelligence collective que nous avons tellement besoin d'apprendre à mieux pratiquer chaque jour.
Quand nous avons fait connaissance, Daniel Favre m’a synthétisé son parcours en 3 grandes étapes :
1/3 Neurosciences / et en particulier la plasticité cérébrale
1/3 Sciences de l’éducation
1/3 Dimension affective des apprentissages
Il est professeur honoraire en sciences de l’éducation à l’Université de Montpellier, titulaire de deux doctorats en Neurosciences et en Sciences de l'éducation, formateur d’enseignants depuis 1983, il a également été neurobiologiste de 1975 à 1990.
Ses thèmes de recherche concernent l'interaction entre émotion et cognition, les liens entre échec et violence scolaires, la construction des savoirs et l'éducation à la responsabilité.
Il a publié plusieurs excellents livres sur ces sujets :
Cessons de démotiver les élèves
Transformer la violence des élèves
Reconnecter l'école avec le vivant
L'addiction aux certitudes
Éduquer à l'incertitude
Pour en savoir plus sur "L'addiction aux certitudes", c'est ici.
N'est-il pas urgent, quand tout est tant chahuté, de se préoccuper des autres et du monde, plutôt que de soi ? On me fait régulièrement la remarque. Et je suis persuadé que si chacun·e de nous apprenait à mieux se connaître et s'apprécier,, le monde irait mieux. C'est aussi l'opinion de ma prochaine invitée, la psychanalyste, coach et chroniqueuse, Sophie Péters.
S’accepter et s’apprécier tel·le que l’on est, apprendre à savourer le plaisir d’être simplement soi, ni plus ni moins, et trouver ainsi le courage de se dépasser, de progresser, de vivre pleinement. Renouer avec notre humanité profonde et comprendre que nous partageons tous, d’une manière ou l’autre, les mêmes types de doutes et de difficultés. Et si c’était ça, le chemin de la sagesse ?
"Quand la grande histoire va mal, il est urgent que la petite histoire aille bien" Sophie Peters.
La grande histoire est celle du monde : l'actualité dans laquelle nous vivons, et dieu sait si elle est chahutée. La petite histoire, c'est celle de notre monde : nous, notre couple, notre famille, nos proches, notre habitat, notre quartier, nos voisins, celles et ceux avec qui on travaille...
Prendre soin du vivant en soi
Sophie Péters : "Faire attention à soi commence par le fait d’être attentif au vivant en soi, de le ressentir. Si l'on veut tenir le coup dans le chaos du monde et ne pas sombrer, veillons à garder un équilibre salvateur. Pour cela, il importe de se reconnecter à notre précieuse « intériorité » et d'éviter de passer trop de temps à l’extérieur de soi. Dès lors, nous devenons aussi un repère plus stable et bénéfique pour ceux qui nous entourent."
Sophie Péters se dit « Ecoutologue ». Psychanalyste et coach, elle pratique l'Ecoute Consciente. Après avoir accompagné les auditeurs de la Libre Antenne pendant plus de 10 ans sur Europe 1, elle est aujourd'hui la psy du magazine Femina aux lecteurs duquel elle répond chaque semaine. Sophie tient encore une chronique dans le magazine littéraire Lire, qu'elle nomme "Bibliothérapie".
Consultante en entreprise (coaching), Sophie est également conférencière professionnelle, membre de l’Académie Francophone des Auteurs et Conférenciers d’Entreprise (AFACE).
Sa passion : aider et inspirer ceux qui souffrent ou se questionnent. Son empathie, la justesse de ses analyses, la douceur et la chaleur de sa voix ont fait d’elle leur compagne précieuse.
Vous pouvez contacter Sophie par email : sophiepeters3@gmail.com
Pour en savoir plus sur son livre "Du plaisir d'être soi", c'est ici.
Nous avons tous peur de quelque chose : de déranger, d’échouer, de décevoir, d’entrer en conflit. Et, plus spécifiquement, de rougir, de conduire, de téléphoner... Ces multiples peurs du quotidien qui nous empêchent de vivre relèvent de quatre catégories qui concernent tout le monde :
La peur de grandir, ou la difficulté à assumer un réel statut d’adulte autonome.
La peur de s’affirmer, c’est-à-dire de se définir, de définir son rôle et sa place.
La peur d’agir qui se traduit par la difficulté à se projeter et à construire un sens à sa vie.
La peur de se séparer : ou la difficulté à faire confiance aux relations affectives.
Pour mieux comprendre ces peurs et apprendre à nous en affranchir, j'ai invité Eudes Séméria. Auteur du livre éponyme, psychologue, psychothérapeute existentiel, écrivain, Eudes Séméria est membre co-fondateur de l'AFPE, Association Française de Psychologie Existentielle, dont il a été vice-président. Il nous aidera à identifier et à comprendre ces peurs qui nous emprisonnent. Et il nous offrira des outils pour nous libérer et vivre pleinement.
Nous libérer de nos peurs pour vivre pleinement
La période que nous vivons est pleine d'incertitude et de facteurs anxiogènes. Nos peurs se multiplient et, se mêlant à d'autres, plus anciennes, nous nuisent. En ces temps mouvementés, je ne peux que vous recommander vivement cette rencontre avec Eudes Séméria.
Eudes Séméria : "L’angoisse est le « carburant » de la souffrance psychique et des troubles psychologiques. C’est pourquoi la thérapie existentielle s’intéresse aux angoisses les plus fondamentales, celles qui se trouvent liées aux enjeux ultimes de notre existence... La thérapie existentielle favorise une meilleure compréhension de soi et, par là, permet de s’engager dans un changement libérateur."